Mon plus récent livre (février 2015) traite de l'Internet de la connaissance : Au Pays de Numérix, PUF, février 2015 (180 p., 14€ version papier, 11€ version électronique) (site éditeur)
4e de couverture
Championne incontestée de l’« exception culturelle », la France l’est aussi des postures prises contre Google ou Wikipédia. Elle leur oppose des projets complexes et coûteux : qu’est-il par exemple advenu du projet « Bibliothèque numérique européenne », censé contrer Google Livres, voire Google lui-même ? Sans verser dans la technophilie ou l’angélisme du tout-numérique, cet essai analyse les fondamentaux – quasi idéologiques, au pays de Numérix – de cette défiance à l’encontre de l’Internet de la connaissance. Ainsi donc, les Français, qui utilisent massivement Google ou Wikipédia, ne seraient-ils pas capables d’y exercer leur discernement ? Et que penser des positions de défense exacerbée des droits en tout genre – notamment ceux des données culturelles publiques (iconographie muséale, portraits officiels, émissions de radio) – qui en viennent à nuire à la diffusion numérique du savoir, avec un effet inverse à l’objectif de rayonnement culturel national ? N’est-il pas temps d’imaginer une autre forme d’exception culturelle, en faveur de la diffusion de la connaissance ?