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CouvPocheIndispensables
J'ai créé ce blog lors de la sortie de mon livre "Les Indispensables mathématiques et physiques pour tous", Odile Jacob, avril 2006 ; livre republié en poche en octobre 2011 (achat en ligne) (sommaire du livre).
Je développe dans ce blog des notions de mathématiques et de physique à destination du plus large public possible, en essayant de susciter questions et discussion: n'hésitez pas à laisser vos commentaires!

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Indispensables astronomiques

Nouveauté octobre 2013, mon livre "Les Indispensables astronomiques et astrophysiques pour tous" est sorti en poche, 9,5€ (éditions Odile Jacob, éidtion originale 2009). Comme mon premier livre (Les Indispensables mathématiques et physiques), c'est un livre de notions de base illustrées avec des exemples concrets, s'appuyant sur les mathématiques (géométrie notamment) pour l'astronomie, et sur la physique pour l'astrophysique. Je recommande vivement sa lecture.

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 12:44

  (transcription d’une chronique faite sur Radio-Aligre, émission Recherche en cours de J.M. Galan, vendredi 25 février 2012)

 

Que penser de l’exposition de la Fondation Cartier « Mathématiques, un dépaysement soudain », à la Fondation Cartier jusqu’au dimanche 18 mars 2012 ?

 

Il y a plusieurs regards possibles, positifs ou négatifs, sur cette exposition – comme il y a plusieurs niveaux possibles d’adhésion au projet.

 

Un premier niveau, l’enthousiasme béat, du style : « C’est bien que la Fondation Cartier s’intéresse aux maths, qu’elle essaie de faire un pont entre science et culture – elle est fortement légitime, côté culture, pour ce faire ».

 

Un deuxième niveau, la critique radicale, du style : « C’est incompréhensible, même pour des amateurs de maths. C’est une élite culturelle et scientifique qui s’est fait plaisir ».

 

Curieusement, c’est plutôt le monde culturel qui est du premier avis ci-dessus (tout en ne comprenant rien à l’exposition) ; et le monde de la vulgarisation scientifique qui est du second avis.

 

Mais là où cela se complique, c’est qu’on peut très bien avoir les deux avis à la fois (c’est un peu mon cas) – on est bien dans un monde mathématique, à la Gödel, où une proposition G et sa négation (nonG) peuvent être vraies toutes deux.

 

Essayons alors d’explorer quelques opinions intermédiaires, entre G et (nonG), entre premier et second avis. Pour cela, nous avons besoin de passer du global au local, de la variété dans son ensemble (l’exposition) à chacun de ses voisinages (chaque « attraction » – car c’est bien de cela qu’il s’agit, il y a en tout une dizaine d’attractions).

 BiblioLynch.jpg

Bibliothèque Gromov - Lynch (© Fondation Cartier - Olivier Ouadah)

En entrant à gauche, dans la pièce-phare du lieu, ouverte avec ses vitrages sur le jardin, l’endroit principal pour chacune des expositions de la Fondation, figure là, complètement fermée sur elle-même, la bibliothèque de textes scientifiques choisis par Gromov et mis en scène par David Lynch. Ma première impression : il fait froid, c’est fermé sans aucune vue sur le jardin, on est debout,… Je ne reste pas trois minutes. Revenant sur mes pas, je décide de m’accrocher et y passe les quarante minutes du diaporama – un choix de textes saisissants sur la démarche scientifique, d’Euclide à Poincaré en passant par Feynman ou Pascal.

 

Un autre choc en deux temps : la fresque consacrée en bas à Poincaré (2012 est le centenaire de sa mort). Là aussi, même première réaction : trop fouillis, incompréhensible. Mais on s’accroche – et en deuxième approche cette fresque est vraiment remarquable, entre physique, mécanique, mathématiques, philosophie d’une part, inspirateurs de Poincaré comme ses successeurs, jusqu’aux travaux les plus actuels.

Frise-Poincare.jpg

Frise Poincaré  (© Fondation Cartier - Pierre-Yves Dynasquet)

À travers ces deux exemples, j’essaie de vous montrer qu’il est nécessaire de « s’accrocher », ou plutôt d’adapter son esprit à comprendre, le rendre disponible, le "tuner" sur la bonne fréquence. C’est bien cela le propre de la démarche scientifique et du raisonnement mathématique lui-même : il faut entrer dedans, puis se laisser porter par son intuition ou sa compréhension. Et c’est peut-être un des succès (imprévu, la fameuse sérendipité ?) de cette exposition que de « forcer » le visiteur à la démarche scientifique.

 

Alors bien sûr, il y a des choses plus gratuites qui ne suscitent pas cette salutaire mise en conditions : la sculpture métallique en bas, pseudosphère avec juste une équation (non expliquée – une formule brute) cachée sur la droite à l’entrée. Ou les robots en haut à droite, qui m’ont peu fait saliver du liquide encéphalique.

Robots.jpgLes robots (© Fondation Cartier - Olivier Ouadah)

 

Finalement, tout le monde a raison – j’essaie d’être consensuel ! Tel prof de maths qui écrit sur Internet qu’il n’y emmènera pas ses classes, telle auditrice du colloque qui juge l’expo « si belle et si froide », ou C. Villani qui dit au colloque de « debriefing » de l’expo à l’UNESCO [la démarche d’un colloque de bilan était assez exemplaire, et ce n’est pas la langue de bois ni l’autocongratulation qui a régné lors de ce colloque], de manière sans doute exagérée, que « toute exposition de maths à l’avenir devra se positionner par rapport à l’expo Cartier » ! Oui, tout le monde a raison. On est dans un monde gödelien.

 

Alors, allez-y, jusqu’au 18 mars. Pour vous faire votre opinion (à supposer que ce soit possible !). Et surtout pour essayer de ressentir ce moment où votre esprit se met à la même fréquence que le concepteur de l’œuvre : exactement le même sentiment qu’on a pu connaître quand plus jeune (ou non), on a eu affaire à de belles démonstrations mathématiques. Et c’est bien un des mérites de l’expo que faire revivre cette extase-là. À cet égard, Jean-Michel Albérola, un des artistes de l’expo, l’a sans doute bien résumée : l’expo est talmudique – la réponse à la question qu’elle pose est l’expo elle-même. Elle est sa propre réponse à la question qu’elle pose. Gödelien, vous dis-je.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 20:26

Les années 2000 à… 2012 nous donnent de nombreuses possibilités de jeu (après 2012, moins). Le mardi 21 février 2012 est une date particulière, quand on l’écrit 21.02.2012 c’est une date palindrome, qui se lit dans les deux sens, comme les mots non, bob, laval.

 

La précédente date palindrome était le 11 février 2011, auparavant le 1er février 2010 (on admet l’écriture 01.02.2010). Et avant ? il faut remonter au 20 février 2002 (année elle-même palindrome) ou au 10 février 2001. Et avant encore ? Çà remonte à il y a très longtemps ! A vos commentaires ! Combien d'années à dates palindromes au XXI° siècle ? au XXII° siècle ? au XXIII° siècle ?

 

Aussi un autre jeu avec les dates : les dates répétition, comme (à venir) le 20 décembre 2012 ou 20.12.2012 (le même motif se répète). On en trouve de 2001 à 2012. En fait les douze premières années de chaque siècle (à partir du 4e millénaire cela se complique)

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 22:16

Je poursuis mon initiation en biologie dans cette catégorie de mon blog (comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ici, les matheux au-delà d'un certain âge n'ont même pas entendu parler de l'ADN dans leurs cours de sciences naturelles au lycée, à peine plus évolués que les leçons de choses d'antan).

Imagette.JPG

 

Précipitez-vous sur la dernière livraison BibNum (article J.M. Victor commentant l'article de Wtason et Crick 1953) pour comprendre, schémas à l'appui, la structure physico-chimique de la double hélice d'ADN :

- les chaines sucres-phosphates dans les deux brins de l'hélice.

- les bases azotées A-T et C-G comme "marches de l'escalier en colimaçon"

- les liaisons hydrogène entre A et T, entre C et G.

 

Une bonne introduction à la structure physique de l'ADN - pour les fonctionnalités de l'ADN c'est une autre paire de manches (c'est comme software vs. hardware).

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 12:50

Jeudi matin, l'association Animath organisait un atelier pour vulgarisateurs scientifiques, tenu par Tadashi Tokieda (University of Cambridge). Cet atelier de haute tenue faisait suite à la conférence donnée par Tokieda la veille à la BnF pour le cycle "Un texte, un mathématicien" (le texte était ... une feuille de papier à partir de laquelle Tokieda a fait des origamis).

 

Jeudi matin, Tokieda a donné de nombreux exemples fort intéressants. Arrêtons-nous sur celui des dés.

  De-Japonais.jpg
Wikipedia (auteur aney) appelle cela... un dé japonais !


Soient quatre dés anormaux :

- le dé A : 3 sur les 6 faces.

- le dé B : 4 sur 4 faces, 0 sur 2 faces.

- le dé C : 5 sur 3 faces, 1 sur 3 faces.

- le dé D : 6 sur 2 faces, 2 sur 4 faces.

 

On cherche à classer les dés 2 à 2. Un dé en bat un autre quand à chaque coup, il a plus de chances de l'emporter (attention ceci n'a rien à voir avec les valeurs moyennées sur un certain nombre de coups). Il s'agit de ne pas faire les calculs de tous les cas possibles, etc. mais de raisonner.

 

Le dé B bat le dé A (évident). Le dé C bat le dé B (il gagne déjà la moitié des fois puisqu'il marque 5 une fois sur deux, et il gagne dans d'autres cas : quand C présente la face 1 et B la face 0). Le dé D bat le dé C (même raisonnement que précédemment, comment ? - faites-le!). Le dé A bat le dé D.

 

On a donc A < B < C < D < A... beau paradoxe de Condorcet.

 

Tokieda relève que dans de nombreux articles médicaux de haut niveau,dans des revues réputées, on peut lire que le médicament A est meilleur que le B, et que B est meilleur que le C, donc A est meilleur que le C - à rapprocher d'un précédent article sur ce blog, à propos des "incertaines probabilités" (voir notamment les commentaires de H, qui enseigne les stats à des médecins).

 

Autre exemple d'application : A, B, C, D quatre des candidats à l'élection présidentielle ?

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 22:07

J'avais déjà parlé de l'article sur Galois dont je suis co-auteur dans BibNum en décembre, à propos des fractions continues, tout à fait fascinantes.

 

Nous avons récemment publié une annexe complémentaire à cet article, intitulé "Quelques variations sur les fractions continues", sous forme de quelques exercices amusants sur la représentation d'un certain nombre (voisin du nombre d'or) en fraction continue. Ce nombre a la propriété de donner 1 quand il est ajoûté à son carré.
On demande de démontrer une des formules suivantes, assez amusantes (elles sont toutes trois équivalentes) :

Formule-33_0.jpg
Exercez-vous à démontrer ces formules (attention, n'essayez pas de réduire au même dénominateur !). Une indication : commencez à vous intéresser au premier membre [dans chaque équation] - vérifiez qu'il s'agit bien du nombre qui vérifie une certaine équation algébrique. Sinon allez voir les solutions dans l'annexe de l'article BibNum (onglet "Analyse" ou PDF "à télécharger").

 

Les fractions continues sont passionnantes car c'est un mode de REPRéSENTATION d'un nombre, finalement au même titre que son écriture décimale. Le nombre ci-dessus (qui n'est là que comme exemple), c'est

a) 0,618 033.... ?

b) 1/2 (√5 – 1) ?

c) la fraction continue composée de 1 ci-dessus ?

 

Finalement, laquelle de ces trois REPRéSENTATIONS a plus de valeur que l'autre ? À méditer...

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 09:28

Il m'a été donné de passer quelques jours de vacances dans l'hémisphère Sud la semaine dernière. J'ai pu y vérifier un point ténu, mais patent, d'astronomie (p. 35 de mon ouvrage d'astronomie). La Lune ment dans l'hémisphère Nord, elle ne ment pas dans l'hémisphère Sud.

Mentir... Sous nos latitudes, quand la Lune fait un C (partie parfaitement ronde à gauche), elle Décroît - quand elle fait un D (partie parfaitement ronde à droite), elle Croît.

Dimanche, c'était pleine Lune (rappel : c'est pleine Lune pour tous les humains en même temps - contrairement à ce que croient certains). Juste avant, vendredi, j'ai pu prendre à l'Ile Maurice cette photo de Lune montante (croissante vers la pleine Lune) qui ne ment pas, formant un C sur sa gauche :
P1000540.JPG

Et pour ceux qui ne croient toujours pas qu'on voit la Lune en plein jour (pas la pleine Lune, évidemment, qui est opposée au Soleil et ne se voit que la nuit), voilà, toujours dans l'hémisphère Sud, toujours croissante, toujours formant un C sur la gauche :
P1000553red.JPG

On se convaincra aisément (j'aime bien cette formule) de ce phénomène en regardant un C au loin et en mettant la tête en bas. Est-ce la chiralité des astres dont parlait déjà Aristote et que nous rappelle A. Sevin dans le dernier article BibNum ? (NB: un objet est chiral quand il n'est pas superposble à son image dans un miroir, comme la main, kheir en grec).

@@@@@@@

Enfin, pour ceux qui ont suivi jusque là, un magnifique lever de pleine Lune sur l'Océan Indien, plein Est, quelque temps après le coucher du Soleil à l'opposé:
P1000613red.JPG

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 09:24

Aux lecteurs de mes ouvrages et de mon blog : je ne vais pas vous refaire ce coup-ci ou celui-là (bien qu'll marche encore pour 2012, pour la dernière fois) - aussi je vous souhaite une bonne année

 

2×2×503

 

quasi-quasi-nombre premier, ou, pour ceux qui préfèrent, quasi (quasi (nombre premier)).

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 18:50

La dernière livraison BibNum (commentaire par J. Lequeux) porte sur un texte de Lavoisier sur les règles de construction d’un baromètre (ca. 1790). On y trouvera des éléments intéressants sur la fonction d’un baromètre, la hauteur de mercure, le temps clair (froid ou chaud) indiqué par l’ascension du baromètre, &c. Mais aussi, on y trouvera deux savoureuses anecdotes sur le sujet ci-dessus.

 

L’empereur Napoléon 1er, vers 1809, se moquait de Lamarck et de son Annuaire météorologique : « C’est votre absurde Météorologie […] cet annuaire qui déshonore vos vieux jours » (phrase rapportée par Arago).

 

Au passage notons que Lamarck (1744-1827), malgré une approche parfois brouillonne, a été un visionnaire dans de nombreux domaines : l’intérêt de prévisions météorologiques dès 1807, une première théorie de l’évolution dès 1809 – cinquante ans avant Darwin.

 

Napoléon 1er aurait été bien inspiré d’imaginer qu’on pourrait, dune certaines manière, faire des prévisions météorologiques – s’il s’était intéressé à cette science et au climat continental russe en hiver (et notamment à cet hiver précoce de 1812), cela lui aurait peut-être évité la Bérézina !

Napoleons retreat from moscow 

Une aventure un peu similaire arrive à son neveu Napoléon III : le 14 novembre 1854, trente-huit navires de la coalition franco-anglaise de la guerre de Crimée sombrent en rade de Sébastopol suite à une forte tempête. En février 1855, l’empereur accepte les propositions de Le Verrier (1811-1877) de créer un vaste réseau de météorologie « destiné à avertir les marins de l’arrivée des tempêtes ».

le-verrierUn coup de projecteur sur Le Verrier, en cette année de « célébration nationale » qui s’achève : connu pour la découverte de Neptune, il l’est moins pour la création d’un service météorologique national ancêtre de Météo-France. Quelques liens sur Le Verrier:
* l'exposition virtuelle de l'Observatoire de Paris qui lui est consacrée pour l'année bicentenaire
* texte BibNum : "La découverte de Neptune par Le Verrier'' (1846) (J. Lequeux)
* texte BibNum ''Sur les variations séculaires des éléments elliptiques des sept planètes'' (1840)(A. Juhel)
* page Archives Nationales, Célébrations nationales 2011
* Le livre de J. Lequeux, Le Verrier, savant magnifique et détesté (EDP Sciences 2009)


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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 10:00

La récente livraison de BibNum (à laquelle j’ai contribué) me fait fantasmer sur les fractions continues. Au XVIIIe et au XIXe siècles, les mathématiciens manipulaient couramment ces objets, quasiment abandonnés depuis ! Galois himself n’est pas en reste, puisque son premier article, à 18 ans, porte sur les fractions continues.

 

On peut développer un nombre rationnel en fraction continue – ainsi du nombre 3,14159 approximation de π

1.JPG(voir dans l’analyse de l’article BibNum la façon dont on utilise la division euclidienne pour trouver cette fraction, unique)

 

On peut aussi développer en fractions continues des nombres solutions d’équations polynomiales (nombres algébriques). Ainsi du fameux nombre d’or :

2.JPGQuelle élégance, une fraction continue (infinie, dans ce cas) rien qu’avec des 1 !

 

Mais le mieux, dans l’article de Galois, est que, comme dans la théorie des groupes qu’il développera plus tard, il semble ne pas s’intéresser aux racines elles-mêmes – même pour une équation du second degré. Ainsi, de l’équation 3y² – 2y – 3 = 0, il tire :
3.JPG


nettement plus élégant (à mon goût !) que :
4.JPG

En somme, chers amis enseignants et mathématiciens amateurs, on gagnerait à s’intéresser aux fractions continues – en sus de leur forme élégante et de leur allure, elles permettent d’exercer une certaine gymnastique d’esprit !

 

L’article BibNum de Galois (facile, beaucoup plus facile que sa théorie des groupes) ferait utilement l’objet d’exercices faciles en classe de seconde ou première : les notions de fraction continue périodique, ou à période immédiate, ou à période symétrique sont immédiatement perceptibles et représentables. Qui plus est, elles permettent de s’évader du sempiternel calcul de ces solutions par la méthode des discriminants avec ses horribles radicaux…

Marcher sur les traces de Galois pour découvrir ces notions peut motiver certains élèves ! Et même corriger certaines de ses erreurs comme nous l’avons fait dans l’analyse ! dire à un élève qu’il va corriger une erreur de Galois, c’est t(r)op !

Imagette2.JPGL'oeil malicieux de Galois, né en 1811, réactualisé en 2011

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:25

Paris VI°, près d’un grand lycée, des feuilles volantes scotchées sur des arbres. Un seul message : MATHÉMATIQUES (en gros) par un étudiant de l’ESSEC (en petit) avec un numéro de téléphone portable. Ces feuilles volantes ne sont pas restées longtemps. Le message était fort d’une association entre mathématiques et petits cours – un peu comme si les maths c’était cela, et uniquement cela ? Çà m’a frappé, en écho à ma tribune sur les travers pris par la sélection par les mathématiques.  CoursSciencesAugusteComte.jpg

PS: Ironie du sort, ou clin d’œil de l’histoire : cet affichage sauvage c’était rue Auguste Comte (près du lycée Montaigne). Quand on sait qu’Auguste Comte, qui a fondé (avec certains excès) une grande œuvre philosophique, la philosophie positive, a par ailleurs gagné sa vie en galérant comme répétiteur de mathématiques dans des institutions de préparation au concours de Polytechnique (cours Laville par exemple), cela ne manque pas de sel.

 

 

 

 

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Alterscience (janvier 2013)

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Récréations mathéphysiques

RécréationsMathéphysiques

Mon dernier ouvrage est sorti le 14 octobre 2010 : Récréations mathéphysiques (éditions Le Pommier) (détails sur ce blog)

Einstein, un siècle contre lui

J'ai aussi un thème de recherche, l'alterscience, faisant l'objet d'un cours que j'ai professé à l'EHESS en 2008-2009 et 2009-2010. Il était en partie fondé sur mon second livre, "Einstein, un siècle contre lui", Odile Jacob, octobre 2007, livre d'histoire des sciences (voir billet sur ce blog, et notamment ses savoureux commentaires).

Einstein, un siècle contre lui