Un peu de maths (entendues à France-Culture juste après l’émission à laquelle j’ai participé jeudi 3) : la somme des carrés des diagonales d’un parallélogramme quelconque est égale à la somme des carrés de ses côtés (une sorte d’extension de Pythagore). VRAI ou FAUX ? De nombreuses solutions ici : ma préférence va à la solution produit scalaire, très élégante – voir aussi la première solution, utilisant Pythagore – les solutions de type puzzle sont à mon sens trop difficiles, dans ce cas !
Un peu de logique (entendue au séminaire en l’honneur d’Ivor Grattan-Guinness à Paris VII) : soit la phrase « Je dis que je vais acheter cette maison ». La négation interne est « Je dis que je ne vais pas acheter cette maison ». La négation externe est « Je ne dis pas que je vais acheter cette maison ». Existe aussi la combinaison des deux.
Toujours venant du Pr. Grattan-Guinness : on ne compte pas à partir de 1, mais à partir de 0. S’adressant aux participants du colloque : « Nombre d’éléphants dans cette salle » : 0 ; « Nombre de femmes dans cette salle » : on constate qu’il n’y en a pas 0, et ensuite on commence à les dénombrer. La conception « Y a-t-il ou non tel objet présent ? » (ensemble vide ou non) précède le dénombrement. Il donne un autre exemple : les scores de football.
Un peu de nov’langue : en réunion d'administration de la recherche, entendu parler de l’Alliance (sans autre précision), comme si c’était un terme quasi-religieux, représentant une entité suprême, une sorte de Grand Architecte... de la recherche.
Un peu d’alterscience (elle est à la science ce que la nov’langue est à la langue) : dans la suite de mon séminaire EHESS, j’ai fait deux articles, dans Sciences et Pseudo-sciences n°292 (en ligne depuis janvier ici), et dans Pour la Science de janvier 2011 ; article payant 1€ ici, je ne peux pas le mettre en ligne dans son intégralité puisque le magazine est payant, mais je recueillerai volontiers les commentaires ci-dessous sur ces deux articles.