cÀ l'occasion du 25° anniversaire de la disparition de Georges Besse (1927-1986), la société savante que je préside, la Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique, a fait paraître le numéro 49 de son Bulletin en hommage à Besse (bulletin coordonné par C. Marbach). Nous préparons un débat le lundi 14 novembre au soir à l'École des mines sur le même propos.
J'ai proposé avec Pierre Couveinhes, rédacteur en chef des Annales des Mines (qui ont repris le même contenu dans leur numéro d'août de Réalités Industrielles), une tribune publiée dans Les Échos de ce jour (ici).
Cette tribune concerne les rapports entre science et société - c'est pour cela que j'en parle dans ce blog. L'idée est de réfléchir, de manière brève comme ce format presse l'exige : 1°) la sélection par la science n'est-elle pas plus démocratique que les sélections de type SciencesPo qui se mettent en place dès la terminale à présent ? ; 2°) sur le management des entreprises par l'aspect industriel et non financier, dans la tradition d'une France d'ingénieurs issu d'un saint-simonisme scientifique et social ; 3°) sur les idéologies violemment anti-science et anti-technologie qu'on trouve dans diverses mouvements (certains altermondialistes notamment).
Le dernier paragraphe de cette tribune (non repris par Les Echos) faisait le lien entre les trois sujets de la manière qui suit:
Finalement, les enseignements à tirer de l’analyse du parcours de Georges Besse paraissent, selon le côté où l’on se place, soit éloignés de vingt-cinq années-lumière et totalement hors contexte de nos jours, soit d’une singulière actualité grâce au fil directeur qui les relie : le rapport de nos sociétés avec la science et la technique et, osons le mot, avec le progrès – tel qu’il était compris à l’origine, et tel qu’on peut le voir encore, c'est-à-dire le progrès humain.
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